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"Détecteur d’organes dans chaque hôpital"

 

source : Le Soir / Vendredi 21 mai 2010

 


 

Le don d’organes s’européanise. Et la Belgique s’apprête à accompagner le mouvement en améliorant la détection des organes à prélever dans les services hospitaliers de soins intensifs. A l’instar de l’Espagne, où ce dispositif fait ses preuves, chaque hôpital devrait être doté d’un coordinateur local, chargé de détecter les donneurs, de s’accorder avec ses proches, et de s’assurer des possibilités d’effectuer la transplantation.

Le Parlement européen a approuvé, mercredi, une directive européenne qui crée un réseau européen de dons d’organe. Le texte impose des normes communes de qualité et de traçabilité des organes humains destinés à la transplantation. Le principe de la gratuité des dons est bétonné. De même que le fait de considérer toute personne comme un donneur potentiel, sauf si elle a manifesté son refus.

« C’est le principe que nous appliquons en Belgique et qui prouve son efficacité, commente le Dr Didier Ledoux, intensiviste au CHU de Liège et coordinateur du projet Gift (1), en Communauté française. Notre pays est dans le peloton de tête européen, quant à la proportion de donneurs. Ils étaient 276, en 2009. Mais nous savons qu’il est encore possible de faire mieux, en améliorant la détection des donneurs potentiels, notamment auprès des patients en arrêt cardiaque dont l’état est irrécupérable. C’est pourquoi un projet est à l’étude au ministère pour doter chaque hôpital d’une fonction de coordinateur local du don d’organes. »

Le plus vaste réseau mondial

Ce responsable veillerait à identifier les donneurs potentiels, mais surtout à convaincre sa famille d’accepter le principe du don : « Car même si tout patient qui n’a pas fait opposition est légalement réputé donneur d’organes, rappelle le Dr Ledoux, dans la pratique, nous tenons évidemment compte du sentiment des proches en deuil… Les refus sont de moins en moins courants : comme clinicien, je constate que la famille n’hésite plus à proposer elle-même un prélèvement. »

Pour l’heure, la Belgique partage ses organes, au sein du réseau Eurotransplant, avec l’Autriche, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Croatie, l’Allemagne et la Slovénie.

Le vote de la directive européenne (qui doit encore être transposée en droit national par les 27 Etats membres, dans les deux ans) devrait créer le plus vaste réseau mondial d’échange d’organes, au bénéfice de 500 millions de personnes.

Le plan opérationnel annexé à la directive vise à généraliser le niveau de don espagnol… De quoi doubler le nombre de dons, en Europe. Ce qui devrait permettre de sauver quelque 20.000 vies supplémentaires, chaque année.

GUTIERREZ,RICARDO

 

(1) www.beldonor.be

 




 
 
 
   
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